Les Ombres de Vérone
Lorsqu' est venue la nuit sur Vérone, sans bruit,
quand la vieille cité n'est plus que de silence,
deux ombres enlacées tout doucement s'avancent
par les rues endormies, deux ombres réunies.
Deux ombres enlacées, deux ombres du passé,
deux âmes, deux amants, merveilleuse tendresse,
indicible moment qu'une brise caresse,
deux ombres du passé continuent de s'aimer.
Le temps suspend son temps, le présent n'a plus d'âge,
nul ne saurait troubler le cœur de ces deux-là;
si tu les vois passer, si tu les aperçois,
ne crois pas au mirage tu les croises vraiment.
Lorsqu' est venue la nuit sur Vérone, sans bruit,
deux ombres enlacées sur les ponts de l'Adige,
deux ombres du passé, à l'heure où tout se fige,
lorsque plus rien ne vit, conjuguent l'infini.
© Sacem texte/musique andré n.
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